Christian FLAVIGNY

psychanalyste

Christian Flavigny et Michèle Fontanon-Missenard, pédopsychiatres, psychanalystes et chercheurs associés à l’Institut Thomas More, analysent un rapport rendu au ministère de la Santé, sur les personnes transgenres, qui, sous prétexte d'inclusion, trahit l’éthique médicale, en plaidant pour l'autodétermination des patients.

Le ministère de la Santé a commandé un rapport sur « l’accueil des personnes transgenres », dont les conclusions contreviennent aux principes de l’exercice médical, sous prétexte de « ne pas discriminer » lesdites personnes. Faut-il donc rappeler ces principes ? Face à un symptôme, signal d’alerte d’un dérèglement, par exemple une fièvre, le médecin en cherche la cause pour prescrire le remède adapté, par exemple une infection bactérienne. S’il sait ne pas posséder ce remède, par exemple une infection virale, il se contente d’un traitement dit alors « symptomatique », autrement dit faisant baisser la fièvre.
 
Ces principes semblent avoir été omis des recommandations du rapport. Sans que cela soit explicite, elles valident l’idée que la demande de changer de sexe que manifestent ces personnes résulterait d’une « erreur de la Nature » dont elles seraient les victimes : telle serait la cause. Il en résulterait le devoir de la société de la corriger par une « restauration corporelle », justifiant la seule voie médico-chirurgicale. Or, cette explication « naturaliste » n’a aucun fondement, elle relève d’une croyance. On ne saurait la reprocher aux personnes concernées dont la souffrance effective brouille l’appréciation des causes.
 
Éthique médicale

Mais l’action des professionnels ne saurait l’accréditer, encore moins reposer sur elle. La concordance entre la réalité corporelle et le vécu de l’identité sexuée s’établit dans l’enfance et l’adolescence selon un processus psychoaffectif d’appropriation par chaque enfant de son corps propre, conciliant la réalité anatomique (garçon/fille) au fait de se sentir être fils ou fille de ses parents. La conciliation peut se trouver en difficulté, suscitant le sentiment d’un décalage. Il en résulte une vive souffrance chez les « personnes transgenres » qui ressentent une discordance, source de grands désarrois. Les professionnels de la vie psychique ont en France le savoir-faire pour dénouer ces entraves, notamment avisés qu’elles peuvent motiver une désespérance menant à des pensées suicidaires. Cette compréhension doit fonder les protocoles d’aide.
 
L’éthique médicale impose d’informer avec clarté. La présence d’associations militantes au sein même des protocoles hospitaliers fait peser un sérieux doute sur le fait que les patients soient alertés sur les déconvenues fréquentes de la démarche de « transition médico-chirurgicale », et prévenus que la médecine hormonale et la chirurgie n’apportent jamais qu’un soulagement « symptomatique ». L’ « autodétermination » du patient, plaidée par le rapport, le ferait prescripteur des soins, le livrant au leurre d’une restitution d’identité sexuelle, au risque de déceptions désormais connues comme l’amère démarche de « détransition ». En témoigne que le risque suicidaire n’est hélas en rien diminué par le recours aux méthodes médico-chirurgicales. Un rapport ministériel est trompeur de désigner ces méthodes comme d’« affirmation de genre », donnant à accroire qu’il s’agirait de recouvrer le « véritable » sexe dont le patient aurait été privé.
 
 Quant aux enfants et adolescents, l’éthique médicale impose de respecter que l’appropriation de leur identité sexuée demeure à leur âge encore en cours. Ils ne sont pas en mesure d’évaluer l’incidence future d’une atteinte corporelle qui miroite à leurs yeux comme une solution magique. L’approche psychologique de leur souffrance doit dès lors être la seule voie abordant leurs souffrances. Le ministère doit au nom de l’éthique médicale interdire auprès des mineurs tout recours à la méthode hormono-chirurgicale.

source: Marianne

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