Presse / Médias
24 août 2025 - Institut Thomas More: No Kids · Cette allergie aux enfants qui s’est installée au cœur des vacances
Hôtels interdits aux enfants, vasectomies volontaires, refus militant de la parentalité, rejet du bruit et de la spontanéité enfantine dans les lieux publics… Le mouvement « No Kids », longtemps marginal, s’installe désormais dans le quotidien, jusqu’au cœur des vacances.
Par Christian Flavigny
Pourquoi « fait-on » des enfants (expression d’ailleurs peu délicate) ? Enfanter mêle un égoïsme et un altruisme ; il y a toujours les deux, intriqués. C’est l’équilibre entre les deux qui procure la joie d’avoir ses enfants : le primat à l’un (généralement l’altruisme) crée un déséquilibre, et ceci pour les deux sexes, pour les pères comme pour les mères – même l’équilibre de la joie diffère entre les deux sexes, masculin et féminin.
La part égoïste : l’enfant est un prolongement de soi-même, il concrétise la fragile tentative de s’assurer une immortalité. C’est essentiel : si l’enfant n’est pas un prolongement de soi-même de ses parents, il ne peut pas vivre, il ne peut pas devenir un petit humain, il ne peut pas grandir.
La part égoïste : l’enfant est un prolongement de soi-même, il concrétise la fragile tentative de s’assurer une immortalité. C’est essentiel : si l’enfant n’est pas un prolongement de soi-même de ses parents, il ne peut pas vivre, il ne peut pas devenir un petit humain, il ne peut pas grandir.
20 juillet 2025 - Institut Thomas More: « Enseignement » de la sexualité · Quand l’école outrepasse ses attributions
Le programme national d’éducation à la vie affective et relationnelle, et à la sexualité (Evars), entrera en vigueur à la rentrée scolaire dans tous les établissements. Christian Flavigny, auteur de Comprendre le phénomène transgenre (Ellipses, 2023) dénonce pour Le Journal du Dimanche une confusion entre les rôles dévolus à l’école et ceux relevant de la famille..
Par Christian Flavigny
Un « enseignement de la sexualité » n’est pas du registre de l’école. Son rôle est l’initiation à la connaissance : elle ne peut informer du vécu de la sexualité qu’en perturbant l’équilibre psychique de tous les enfants. La petite enfance (de 0 à 6 ans) découvre en effet qu’il y a deux sexes, garçons et filles, et s’interroge sur « pourquoi ». L’interrogation cherche réponse dans le fait qu’il y a des papas et des mamans et se transforme en « comment viennent les enfants ? » – interrogation affective qui devient « Pourquoi les parents désirent-ils avoir des enfants ? » Elle débouche sur la romance œdipienne, façon pour l’enfant d’inscrire sa place dans le vécu qu’il imagine de la sexualité des parents.
2 juillet 2025 - Décryptage Atlantico : Sexe, genre et éducation sexuelle : quand l’Etat se prend les pieds dans le tapis des revendications militantes
Défendre le principe du respect des individus dans les enseignements scolaires, quels que soient leurs orientations sexuelles ou leur structure familiale est essentiel. Céder à l’idéologie au mépris de la biologie ne l’est pas.
Avec Christian Flavigny
Avec Christian Flavigny
Atlantico : Qu'entend-on par la notion de "sexe biologique" ? Pourquoi y opposer le "genre" comme le fait le ministère de l'éducation nationale ?
Christian Flavigny : Tout simplement le fait que nous avons un corps sexué ; l’enfant le sait très tôt : il y a des garçons et des filles. Cela anime ses questionnements : pourquoi ? La seule réponse qu’il parvient à se faire à ce qui est pour lui une énigme, est que son père fut un petit garçon dans son enfance (ses grands-parents le lui racontent), sa mère une petite fille. C’est donc cela : quand petit garçon on devient un papa, quand petite fille on devient une maman, ensemble on peut faire des enfants. Bingo ! Il y a deux sexes parce que c’est comme cela que viennent les enfants. Reste la question qui agite l’enfant : comment petit garçon devient-on un papa ; petite fille, une maman ?
5 mai 2025 - Institut Thomas More: Génération Queer ? Quand une jeune femme sur cinq ne s’identifie pas comme hétérosexuelle
Alors que le nombre de jeunes femmes se déclarant non hétérosexuelles progresse, une recomposition des rapports intimes s’esquisse à la croisée des normes sociales, des bouleversements générationnels et de la redéfinition des attentes amoureuses. Entre quête d’égalité, désenchantement vis-à-vis du masculin et affirmation de soi, l’identité sexuelle devient un terrain mouvant, reflet de transformations profondes et parfois ambivalentes de notre époque. Analyse de Christian Flavigny, pédopsychiatre, directeur de recherche à l’Institut Thomas More, auteur de Comprendre le phénomène transgenre (Ellipses, 2023).
Le recul de l’hétérosexualité chez les jeunes femmes reflète-t-il une forme de désenchantement vis-à-vis de la figure masculine, dans un contexte de méfiance, de conflits de genre et de redéfinition du couple ?
Par Christian Flavigny
Le piège de la réflexion est de confondre les sentiments intimes et les déclarations identitaires affichées dans la vie sociale ; or les registres ne sont pas les mêmes. On peut comprendre que les générations s’affichent selon un sigle qui mentionne leur succession (X, Y, Z, etc.), décrivant une évolution des points de vue portés sur des sujets d’importance comme l’éducation ou d’autres thèmes de société.
Par Christian Flavigny
Le piège de la réflexion est de confondre les sentiments intimes et les déclarations identitaires affichées dans la vie sociale ; or les registres ne sont pas les mêmes. On peut comprendre que les générations s’affichent selon un sigle qui mentionne leur succession (X, Y, Z, etc.), décrivant une évolution des points de vue portés sur des sujets d’importance comme l’éducation ou d’autres thèmes de société.
25 avril 2025 - CNew: La rupture du phénomène des générations au cœur de la violence des jeunes
Christian Flavigny, pédopsychiatre, directeur de recherche à l’Institut Thomas More, était l’invité de CNews le 25 avril à l’occasion du drame de Nantes. Il a invité ses interlocuteurs à une réflexion plus profonde sur la violence des jeunes, qui apparaît aujourd’hui sur un mode totalement débridé et incompréhensible aux adultes.
C’est le fait que cette violence n’est plus canalisée par le phénomène des générations.
L’autorité de l’adulte est suspecte car elle est confondue avec de l’autoritarisme. On craint l’oppression de l’enfant qui pénalise son épanouissement. Une telle disqualification des adultes, qui mène à leur inhibition, est le propre de notre époque. Elle empêche le mécanisme de transmission entre génération de se réaliser sereinement.
C’est le fait que cette violence n’est plus canalisée par le phénomène des générations.
L’autorité de l’adulte est suspecte car elle est confondue avec de l’autoritarisme. On craint l’oppression de l’enfant qui pénalise son épanouissement. Une telle disqualification des adultes, qui mène à leur inhibition, est le propre de notre époque. Elle empêche le mécanisme de transmission entre génération de se réaliser sereinement.
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- 16 décembre 2024 - Institut Thomas More: Recommandations de la HAS sur la transidentité - Un danger pour l’intégrité physique et mentale des jeunes.
- 17 septembre 2024 - Institut Thomas More: Faut-il interroger les enfants sur leur identité sexuée ?
- 27 juin 2024 - Gènéthique Magazine : Ces jeunes adultes qui s’infligent la stérilité
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| *Expert pour l’agrément en vue d’adoption | |